Archive for septembre, 2014

sept 25 2014

Le logement des Saisonniers … un problème : une solution

Depuis 2001, je me suis lancé dans l’activité hôtelière dite saisonnière …

En effet, dans la plupart des régions touristiques, la différence de saisonnalité est beaucoup plus marquée que pour le tourisme urbain ; une logique !

Pour gérer cette différence, nous devons souvent faire appel à du personnel supplémentaire : les saisonniers. Et là commencent les problèmes :

  • il faut trouver du personnel à la fois compétent et impliqué pour donner un service de qualité à la clientèle, même lorsqu’il sait que son contrat est saisonnier compte tenu du contexte géographique
  • il n’est pas toujours possible de trouver ce personnel qualifié dans notre environnement
  • lorsque nous trouvons le personnel correspondant à nos critères, commence le problème du logement

 

Dans le passé, lorsque je faisais le « gentil canard », je participais à de nombreuses réunions où chacun s’écoutait parler, et où finalement rien ne bougeait, changeait ou simplement progressait. Ce thème a souvent été débattu mais jamais résolu, et pour cause. Dans des régions touristiques, le prix du foncier est souvent élevé et ne permet pas d’apporter des solutions de logement à la fois correctes et à un prix abordable.

L’hôtelier ne peut se permettre de « bloquer » des chambres en saison car cette dernière est déjà de + en + courte … Alors quelle solution ?

Je me suis souvent posé la question et viens juste de trouver une solution simple et efficace … Et si j’en parle aujourd’hui, ce n’est pas pour faire une pub « gratuite » et/ou partisane, mais pour à ma petite échelle, tenter d’informer des hôteliers finalement si peu assistés par les instances dites représentatives, qu’une solution existe à ce jour, et ce à moindre cout.

La société IFS, www.ifsmonaco.com, propose une solution simple, rapide et efficace ne nécessitant aucune demande de permis ni autorisation.

Il s’agit d’un habitat modulaire prêt à l’emploi, entièrement équipé (2 chambres, kitchenette, coin repas, salle de bains et WC séparés, TV, clim …), meublé, d’une surface d’environ 20 m2. Il suffit de poser ce module sur une surface plane, de le raccorder à l’eau et l’électricité et une évacuation d’eaux usées, le tout en moins d’une demi journée de montage … C’est un module prêt à l’emploi, prêt à vivre.

Pour le cout, me direz vous, plusieurs formules ;

  • 398 € H.T / mois pendant 5 ans, puis l’hôtelier en conserve la propriété
  • possibilité sur cette base de répartir les mensualités sur les mois forts et/ou d’ouvertures

Alors, ni actionnaire ni intéressé dans cette société, j’espère avoir apporté un bout de réponse pour les questions de certains d’entre vous.

Avec tout mon dévouement habituel pour accompagner nos hôteliers indépendants, trop souvent les laissés pour compte d’un système …

 

 

 

Pascal Bataillé

www.adonisdeveloppement.com

 

sept 17 2014

Grèves et tourisme … conséquences…

Quel sujet épineux ce fameux droit de grève …

A l’époque où différents avancées sociales ont été établies, il était simplement humainement logique de protéger les ouvriers, employés. En effet,  les conditions de travail (repos, congés…) n’étaient alors généralement pas décentes.

Avec les différentes avancée, il a été instauré les congés payés en 1936 et le droit de grève reconnu par la constitution en 1946. Mais quelles étaient alors les conditions de vie ?

Comment peut on aujourd’hui parler d’acquis sociaux, sachant qu’en 2014 les conditions de vie, y compris pour les – favorisées, restent décentes.

Le droit de grève a perdu son idée d’origine consistant à manifester pour évoquer de réels abus, conditions de vie et travail souvent déplorables voir indignes. Mais où en sommes nous aujourd’hui ? Quelques syndicats, que je juge responsable de la situation économique et sociale bloquent tout. Le droit de grève est devenu leur arme absolue … celle qui paralyse un pays, des entreprises, mais pour qui ? pourquoi ?

Quelques soient les idéologies politiques de chacun, sachant que mon blog est apolitique, il parait vital de faire des réformes réelles … je ne parle pas de réformettes politiques pour satisfaire quelques courants et s’assurer quelques voix…

Pour protéger le petit carré « vert » de quelques favorisés (pilotes, personnel naviguant, enseignant, fonctionnaires …) la France se retrouve paralysée, pieds et poings liés à cause de quelques irresponsables ne comprenant pas la difficulté des autres …

Ils prétextent alors le service public, mais à ce jour, ne pense t on pas que c’est le public qui est au service des fonctionnaires et assimilés.

Le Français travaille dur, économise un an pour partir 1 ou 2 semaines en vacances et se retrouve tous les ans bloqué soit à l’aéroport soit à la gare, mais où est donc le service public.

Connaissez vous le salaire d’un pilote ? le nombre d’heures réelles travaillées (sans décompter le pilotage automatique quasi systématique)

Connaissez vous le salaire d’un prof ? le nombre d’heures hebdomadaires effectives et surtout le nombre de jours de congés dans l’année ? Ne comptez surtout pas si vous souhaitez rester calme et serein…. Paradoxalement, le niveau scolaire ne cesse de baisser, à l’inverse des salaires et conditions des enseignants.

Bon nombre de TPE, PME vivant du tourisme, tels les tour-opérateurs, les agences réceptives, les hôtels, restaurants, …et leurs sous traitant se battent pour préparer la saison et recrutent, forment des jeunes pour être opérationnels …. Et la, « Patatrac », grève …

Notre pays est-il si riche pour se permettre ce luxe de continuer à tolérer ces grèves excessives et pas toujours justifiées. La dernière grève, cette semaine, est lancée pour éviter le développement de la filiale « LOW Cost » d’Air France. C’est sur qu’on peut se poser la question de pourquoi développer des filiales, de l’emploi, des services permettant de se battre à hauteur du marché actuel … mais non, des syndicats veulent préserver leurs éventuels avantages et n’acceptent pas de se remettre en question …

Alors cette grève, toujours bonne pour le tourisme … Chaque jour coûte une fortune à notre pays qui doit se battre pour s’en sortir mais aussi des emplois.

Dans les années 90, la grève des transports si dure à l’époque a engendré la fermeture de bon nombres de TPE – PME, mis de nombreuses personnes et familles au chômage, dans la précarité, et pourquoi ?

Alors, même si le droit de grève est inscrit dans notre constitution, sa remise en question non pas sur le fond mais certainement sur la forme me parait nécessaire, si nous ne voulons pas continuer à nous appauvrir au quotidien, ce qui est déjà le cas.

Le tourisme, une des première ressource de notre pays, n’a toujours pas de ministère et de formation adaptée dès le niveau Bac, ce qui existait à l’époque, mais continue de souffrir de ces grèves abusives …

Alors, Messieurs les élus, il est temps de valoriser les branches porteuses et d’en écouter les voix afin de pouvoir continuer à créer de l’emploi, de la richesse, et d’aider à préserver notre si beau patrimoine, héritage de nos ancêtres.

 

 

Pascal Bataillé

 

sept 8 2014

Les Résidences de Tourisme … un mal nécessaire ? une escroquerie immobilière ?

De 1993 à 2010, je n’avais professionnellement par le biais de mes sociétés que structuré des hôtels généralement de petite et moyenne taille pour leur permettre d’avoir une solution commerciale efficace, en totale transparence. Oui, tous ces petits hôtels de charme, familiaux étaient les « laissés pour compte » du système, et ont besoin de consolider leur activité et chiffre d’affaires pour continuer de vivre

En 2010, lorsque j’ai été approché par des promoteurs qui « décriaient » des gestionnaires défaillant, j’ai vu dans cette activité une possibilité de développement, en partant du principe que j’allais appliquer les méthodes de commercialisation et gestion hôtelière aux résidences de tourisme, Adonis Hôtels & Résidences. L’idée et le concept étaient séduisant, et sur le papier cela paraissait facile… Pourquoi me demanderez-vous ?

Le produit en lui-même, surtout en ville, est génial … en effet, les plus petites chambres sont généralement des studios d’une vingtaine de m2 avec un coin kitchenette, contre des chambres en hôtellerie 3* en moyenne de 12-13 m2. On y compte aussi bon nombre de T2 voir T3, ce qui permet d’accueillir dans de bonnes conditions des familles avec enfants, ce qui n’est pas toujours évident dans les hôtels de petite taille peu adaptés à ce segment. Par ailleurs, compte tenu du nombre d’appartements dans une résidence, on peut pratiquer des prix inférieurs aux hôtels.

Alors l’argument était tout trouvé ; 40 à 50 % de surface en +, pour 30 % de prix en – !!!

Comment cela fonctionne t-il ?

Un promoteur monte une opération et va chercher un réseau pour le commercialiser. Ce dernier perçoit des commissions allant de 10 à12 % voir parfois 15. Ce qui est d’ailleurs triste,, c’est que ce sont souvent des CGP (Conseillers en gestion de Patrimoine), qui sous couverts de conseils, vous vendent là où ils perçoivent la meilleure condition. Avez vous déjà été démarché ? SI vous habitez dans le nord, on vous propose un produit dans le sud et vice versa. ?’alllez pas voir un produit qui vous engage par crédit sur 15 ans … Bref, no comment. Par contre, je demande pardon pour ce texte aux vrais CGP, qui étudient vraiment votre cas, et vous propose de vrais solutions. Pour les autres, il existe un arrêté de la cours de cassation de novembre 2013, mettant en cause leur responsabilité en cas de baisse de loyers (voir article dans : Adonis Développement, rubrique actualités)

Ensuite, il cherche un exploitant à qui il est censé verser une subvention pour faire face aux premiers loyers et lui financer son BFR …

Ces réseaux de vente,même si certains (heureusement) sont sérieux et honnêtes, vendent ces appartements comme des placements financiers avec un loyer « garanti par bail » autrement dit rien, et n’explique pas toujours pour ne pas dire jamais les charges et contraintes.

La commercialisation prenant du temps, le promoteur cherche à améliorer ses marges … que lui reste t il ? Soit renégocier la subvention du gestionnaire soit/et baisser la qualité des matériaux choisis.

Là, le problème commence. La société exploitant se voit livrer un produit avec dans le meilleur des cas des malfaçons, puis des non façons et dans le pire : les deux. Les investisseurs pensant avoir acheté un produit financier réalisent peu de temps après qu’ils sont « scotchés » avec un produit qu’il sera difficile de revendre au prix acheté. Et pour cause ! Bien mal honnête celui qui garantit de façon sérieuse et concrète la revente à termes, surtout au prix de départ. Cela fait cher, très cher le peu d’avantage fiscal pour ces produits en LMNP.

Les procédures commencent, personne ne sait à qui se fier.

Il est dommage de voir qu’un produit initialement si bien pensé et conçu ai connu et connaisse encore de telles dérives, car il correspond bien à l’attente de la clientèle avec sa superficie, ses services.

Je regrette que les offices de tourisme, sous la pression des clubs hôteliers, ne les intègrent pas toujours au même titre que les hôtels dans leurs centrales de réservations ; le client qui séjourne plusieurs nuits y trouverait surement plus son compte que dans l’appartement d’un particulier, généralement loué au « black » sans aucune commission de sécurité ni recette pour la collectivité.

Alors, à vous de juger si la résidence de tourisme qui naturellement contribue à la promotion touristique de notre si beau pays ainsi qu’à la création de nombreux emplois directs et indirects est un bien, sous quelle condition, où si c’est un vecteur pour certains promoteurs peu scrupuleux de faire de belles marges.

Dans l’attente de votre avis sur la question ….

 

Pascal Bataillé

 

 

 

sept 2 2014

Les mutuelles obligatoires … le saviez vous ?

Comme je l’avais déjà écrit dans un précédent article, nous les hôteliers avons la chance d’être très bien représentés et défendus par nos instances syndicales. Sous couvert de quelques « Gueuletons » dans de beaux luxueux établissements, toutes les mesures ont été prises pour nous aider à nous délester de notre trésorerie trop conséquente (je plaisante bien-sur) ;

  • TVA passée de 5,5 à 10 %
  • Mise aux normes de sécurité de + en+ couteuses mais surtout excessives
  • Mise aux normes d’accessibilité très couteuse et souvent impossible à réaliser, et surtout inamortissable …
  • Mutuelle obligatoire pour les salariés
  • ….

Mais c’est là que le bas blesse. En effet, on nous a fait cotiser de façon obligatoire auprès de certains caisses alors que les directives Européennes prônent la libre concurrence.

Alors mes confrères, je vous informe par cet article que vous avez la possibilité de faire comme moi avec mon partenaire assureur Covedia (société de courtage en assurances) la possibilité de souscrire la mutuelle  pour vos collaborateurs

Vous vous apercevrez évidemment qu’à couverture égale et/ou supérieure le prix ne sera pas supérieur, au contraire. Mais surtout, vous restez maître de votre établissement et pouvez faire les partenariats de votre choix, en fonction de vos intérêts.

Alors encore une fois, merci à ceux qui nous ont bien informé de ce sujet et ses possibilités, et je me tiens à votre disposition pour vous expliquer comment nous avons chez Adonis Hôtels, géré ce dossier avec nos partenaires. Ainsi, le volume augmentant avec ces derniers, nous pouvons renégocier certains polices d’assurances et continuer à gérer nos entreprises.

 

Pascal Bataillé

sept 1 2014

Le partenariat … récompensé, reconnu

Ca y est ! C’est l’heure de la rentrée et de faire à la fois le bilan de la saison mais aussi comme après chaque nouvel an la période des résolutions. Mais ces dernières sont-elles toujours un voeux ou mise en pratique ?

Alors, j’ai réfléchi … (pour une fois ça arrive :) ) ! Nous, les hôteliers recevons souvent des voeux, des idées, des points marketing et je ne sais encore quel idée issue du marketing … mais concrètement ! Pas grand chose ou si peu !

J’ai donc décidé pour cette rentrée qui risque d’être économiquement et socialement délicate  de récompenser la fidélité afin qu’ils perçoivent non seulement mon estime profonde mais aussi du concret leur permettant soit d’augmenter leurs recettes soit dans le pire des cas diminuer leurs charges …

Comment ?

Tout simplement, pour tous les adhérents à Groupe Hôtelier Bataillé, je leur propose de leur offrir, donc sans contrepartie, la réalisation d’un nouveau site internet, bien conçu pour le référencement, ainsi que l’hébergement, le nom de domaine et l’assistance, pour toute la durée de leur présence dans mon groupement dont le produit a bien évolué pour cette rentrée.

Ce site devant servir à générer plus de réservations en direct, ne coutera pas un centime pour tant pour son évolution et sa maintenance que pour son hébergement.

Alors oui, j’essaye d’apporter une petite embellie, qui même si elle ne change rien sur la situation économique, témoigne d’une volonté de faire plaisir et assister de façon concrète l’hôtelier au quotidien ….

J’oubliais, nous offrons aussi durant toute la période, la gestion des PPC, google ads et autre solutions de référencement. L’heure est à faire des économies, et montrer que les partenaires sont présents en période délicate.

Pascal Bataillé
Groupe Hôtelier Bataillé