Archive for février, 2015

fév 24 2015

Salon Professionnel et organisation

Bonjour,

J’ai participé et donc représenté la Chaîne Adonis Hôtels au Salon « HEM 2015 » organisé par l’ETOA. L’European Tour Operator Association est un organisme crée il y a plus de 25 ans et qui fédère les principaux Tour Opérateurs, Grossistes, professionnels du Tourisme et qui compte aussi des chaines d’hôtels comme membres.

En m’inscrivant cette année sur leur « workshop », mon objectif était d’accroitre le nombre de distributeurs et m’ouvrir par la même sur de nouveaux marchés et segments.

A l’enregistrement, on reçoit la liste des professionnels pour remplir des «souhaits » de rencontres pro.

A la réception de la liste, je crus un instant à une blague voyant que l’on m’avait pré organisé 33 rendez vous dans la même journée, un toutes les 12 minutes. En bon franchouillard que je suis, bien qu’amusé, je demandais à mon assistante de m’accompagner sur le salon au cas ou.

Et là, on voit une gestion Anglo-Saxonne, avec une rigueur et une organisation sans faille, et de surcroît avec de l’humeur et de la finesse.

Les 33 rendez vous ont été ponctuels, riches dans leur contenu, sans surperflû, mais avec de vrais pros qui viennent pour acheter.

Je ressors un peu euphorique de ce salon qui devrait permettre de signer quelques beaux contrats dans les semaines à venir et donc permettre d’encore mieux aborder 2015 dans ce climat si morose.

Le seul petit hic revient à l’hôtel 4* qui nous a reçu et qui a proposé un service de restauration digne de restaurants « self service » voir cantine améliorée avec les entrées et les desserts encore congelés, et en plats : des pâtes. Quelle image donnons nous pour un pays comme la France réputé pour sa Gastronomie ?

Alors, amis hôteliers, 2015 n’est pas encore joué, et il y a encore la possibilité de « booster » votre année ».

Je me tiens à votre disposition pour en discuter.

A bientôt,

 

Pascal Bataillé

ADONIS Hôtels

fév 16 2015

Emploi et hôtellerie

Bonjour,

 

En montant à  force de travail mon petit groupe à taille humaine, Adonis Hôtels, j’ai crée au siège 18 emplois en CDI dans une petite ville de Province. De là, nous avons formé des personnes volontaires et impliquées à nos nouveaux métiers :

  • Yield Management
  • Webmarketing
  • Communication sur réseaux sociaux, sur internet …

Nous avons recruté des responsables d’hôtels et résidences de tourisme que nous avons également dû former, puisque nous devons combler la défaillance de la formation des écoles hôtelières qui sont bien dépassées par le nouveau visage de l’hôtellerie. J’avais d’ailleurs déjà publié un article sur ces problèmes de formations puisque à titre d’exemple il ya autant de Math en Bac Pro Hôtellerie que d’hébergement …

Alors, aujourd’hui, mon souhait était de raconter une histoire vraie qui me laisse un gout amer. En effet, j’avais dans une de mes résidences de tourisme une personne qui sortait d’une situation professionnelle compliquée et que j’ai recrutée, formée, et qui de surcroît était logée sur place.

Après plus de deux années passées dans la résidence et un laisser aller réel la dernière année, les exemples étant nombreux, après plusieurs discussions nous avons du la licencier. En remerciement …. je vous donne dans le mille une convocation aux prud’hommes ou on me demande de surcroît plus de 60 000 € alors que le bilan est déjà négatif  ! Là c le pompon !

On s’étonne que le chômage ne cesse de croitre. Une réforme du code du travail est vitale et si nous n’avions pas cette mentalité proche du communisme, il faudrait pouvoir aussi attaquer les employés qui ne sont pas honnêtes. A cause de ces derniers, c’est tous les autres et leurs familles qui souffrent une nouvelle fois des abus. Je ne cautionnerai jamais un employeur qui profiterait de la faiblesse ou détresse d’un collaborateur, mais ne peux à l’inverse tolérer cette forme de chantage et menace aux prud’hommes qui trop souvent donnent raison au salarié …

Alors si les charges et contraintes étaient moindres et les risques liés à l’emploi aussi, je suis certain que le nombre de chômeurs serait minime si on ne cautionnait pas toujours tous les assistés de la planète. Il ne faut pas confondre solidarité qui est une belle vertue avec assistanat, tout comme tolérance avec laxisme.

A quand l’arrivée du bon sens …

 

Pascal Bataillé

Adonis Hôtels

fév 15 2015

La situation actuelle des Hôtels

Bonjour à Tous,

 

Cette semaine encore j’ai eu plaisir à rencontrer des hôteliers, et c’étaient pour la plupart des pros, de vrais hôteliers de métiers qui ont leur fond de commerce depuis un moment.

Pour certains, ils avaient l’hôtel indépendant idéal : 60 chambres, en hôtel bureau avec un top emplacement… De quoi faire rêver où un hôtelier ou un investisseur en quête d’un beau produit, avec un emplacement de 1 er ordre.

Mais la discussion, aussi sympa fut-elle avec de surcroit un bon accueil, m’a une fois de plus laissé perplexe. Depuis 3 ans environ, ces établissements perdent en moyenne 10 % de CA / an.

Alors maintenant il faut imaginer le bilan avec à la fois une baisse d’activité souvent liée à une baisse de prix moyen. En effet, aujourd’hui on trouve de beaux 3 * à Lyon, Marseille, Nice … avec des prix en basse saison autour de 50 € … voir parfois moins. A cela, il faut ajouter la part grandissante dans notre CA réalisée par les OTAS, leur commission ayant aussi augmentée, au même titre que l’eau, l’électricité …. Bref liste non exhaustive.

Pour une fois je suis partiellement en accord avec les syndicats hôteliers qui évoquent divers sujets ;

  • une formation inadaptée à la profession puisque l’éducation ne tient pas compte des besoins de la profession
  • une concurrence déloyale du fait des locations d’appartements

Mon point de vue ne consiste pas à me battre contre les locations d’appartements en ville, les chambres d’hôtes … hébergements où seul l’argent au « balack » règne.

Je pense que le tourisme et les hébergements marchands ne sont pas aidés, pire pas considérés. Nous devons faire face à de nouveaux modes de réservations, nouveaux types d’hébergement alors que notre énergie est pompée par les administrations qui ne cessent de nous faire une forme de chantage à la fermeture avec toutes les mises aux normes demandées. C’est fou de toujours vouloir tout légiférer !

Il est aujourd’hui connu et reconnu que l’activité touristique génère des richesses économiques, sociales et permet de maintenir notre patrimoine, bref l’ADN de la France ou de ce qu’il en reste. Avec un bilan un peu négatif on ne nous prête pas pour nous mettre aux normes alors que l’état lui a plus de 2 200 milliards de déficit … et là on nous donne des leçons.

Nous entrons à peine en 2015 et l’attention est focalisée par les élections de 2017 … mais quel commerçant va pouvoir tenir jusque là ? N’y a t il pas suffisamment de bon sens pour évoquer sans parti pris des problèmes avec des solutions « réalistes » ? Je ne vois aux informations que des discussions de milliards, de chiffres et %. Mais je suis de ceux qui croient en certaines valeurs : l’homme, le bon sens, le travail et la récompense du travail avec une forme de fierté. Pas uniquement un du mais une vraie contrepartie.

J’ai autour de moi plus d’une vingtaine d’hôtels en RJ ou qui songent à se mettre sous cette forme de protection. Alors qu’attendons nous aujourd’hui ? Des drames humains, familiaux ? Faut il toujours une situation extrême comme le 11 Janvier pour montrer que nous sommes des citoyens et patriotes qui travaillent et aiment leur pays ?

A ce jour, je peux dire que nous souffrons en Province, car nous ne sommes pas à Paris (1ère destination touristique) qui ne souffre pas tant de saisonnalité, et que nous n’avons pas la même vie que nos élus qui ne viennent sur le terrain que pour les photos, les veilles d’élections.

L’union faisant la force, je vais tout de même faire un peu de pub pour mon groupement hôtelier « Adonis Hôtels » qui à ce jour travaille en transparence totale avec les hôteliers, sans prise de commission, et qui ne fait pas sa promotion mais bien celle de ses membres.

Au plaisir de vous rencontrer,

 

Pascal Bataillé

fév 7 2015

Actu … Humeur

Bonjour à tous,

 

En ce moment je me déplace énormément en France et rencontre 1 à 3 hôteliers / jour. J’ai toujours fait mon métier avec passion et je me rends compte de jour en jour que je suis un homme de terrain qui aime discuter, échanger et pourtant en fin de journée je suis régulièrement bouleversé. Mais pourquoi me demanderez vous ?

Ce plaisir de rencontrer des hôteliers se transforme souvent en écoute attentive de leurs problèmes ou d’histoires dures qu’ils vivent ou faudrait il dire subissent. En effet, les hôtels indépendants de petite et moyenne taille, des commerçants qui ont investi tous leurs deniers, leur ame, leurs tripes sont totalement délaissés par nos instances … voir pire, ils se retrouvent acculer avec des charges monstrueuses et injustes.

Victimes de chantage à la fermeture de leur établissement par les différentes commissions de sécurité, accessibilité, digne de pays communistes, ils sont souvent contraints de réduire voir supprimer leur faible salaire pour faire des travaux non visibles par les clients. Parfois, ils sont contraints d licencier des « petits postes » et se retrouvent en sous effectif … lorsque nous sommes en période de chômage ! Les clients voient du super matériel pour la sécurité incendie mais combien d’hôtels brulent par an en France ? Si on excepte les tenanciers profitant de la misère humaine en logeant dans des « poubelles » de 10 m2 des familles perdues et désespérées, j’aurai envi de dire presque aucun. Mais la, le client ne comprend pas pourquoi l’hôtelier ne fait pas des travaux de déco, d’embellissement qui permettraient de relancer l’activité, améliorer la satisfaction du client et donc générer de la richesse. Je ne parle pas simplement de richesse personnelle, mais de richesse sociale avec la création d’emplois, la formation d jeunes …

Alors, je pense et regrette que mon si beau pays marche sur la tête. Nos élus et instances ne vivent pas dans le même monde que nous, et il est donc impossible de se comprendre. Comment faire pour un petit commerçant 100 000 € de travaux lorsqu’il a un bilan négatif ? La, la réponse intelligente faite par les instances, on nous dit de nous tourner vers la BPI, anciennement OSEO. Mais, malgré leur expertise dans le domaine de l’hôtellerie, ce sont des banquiers … pas de bons bilans pas de « chocolat »

 

A quand un peu de bon sens ? A quand des décisions et lois réalisables pour la majorité et pas seulemnet pour protéger les intérêts d’une élite et des grands groupes, qui souvent ne payent pas d’impôts.

Je vais vous étonner, pour une fois je suis d’accord avec l’UMIH qui s’étonne et se plaint que l’éducation nationale ne tienne pas compte de l’avis de la profession pour l’élaboration des programmes des Bac Pro en hôtellerie.

Si nos élus étaient à nos niveaux et donc au résultat, sans régime spéciaux de faveurs comme les retraites, je suis persuadé que la crise serait loin derrière nous. En effet, toutes les forces vives, à savoir les patrons de TPE, PME et leurs collaborateurs souvent très investis ont des idées, des projets et des solutions car ils sont habitués à se « débrouiller » depuis longtemps sans jeter des milliards par les fenêtres.

Je n’ai pas fait de grandes écoles, mais pour notre pays qui a Deux mille deux cent milliards de dettes, je ne ferai certainement pas pire.

Alors moi, je dis et clame que nous devrions soutenir le commerce, les entreprises françaises à taille humaines (celles qui contribuent au bien de la société), et arrêter de toujours vouloir tout légiférer et stigmatiser ceux qui ne le méritent pas .

Bien à vous, mais cet article est largement motivé par des pensées sincères et « affectueuses » pour tous les hôteliers rencontrés en province qui vivent la même histoire, souvent malheureusement suivie de drames familiaux et dont tout le monde se moque …

A méditer …

 

Pascal Bataillé

Adonis – www.adonisdeveloppement.com