sept 25 2014

Le logement des Saisonniers … un problème : une solution

Depuis 2001, je me suis lancé dans l’activité hôtelière dite saisonnière …

En effet, dans la plupart des régions touristiques, la différence de saisonnalité est beaucoup plus marquée que pour le tourisme urbain ; une logique !

Pour gérer cette différence, nous devons souvent faire appel à du personnel supplémentaire : les saisonniers. Et là commencent les problèmes :

  • il faut trouver du personnel à la fois compétent et impliqué pour donner un service de qualité à la clientèle, même lorsqu’il sait que son contrat est saisonnier compte tenu du contexte géographique
  • il n’est pas toujours possible de trouver ce personnel qualifié dans notre environnement
  • lorsque nous trouvons le personnel correspondant à nos critères, commence le problème du logement

 

Dans le passé, lorsque je faisais le « gentil canard », je participais à de nombreuses réunions où chacun s’écoutait parler, et où finalement rien ne bougeait, changeait ou simplement progressait. Ce thème a souvent été débattu mais jamais résolu, et pour cause. Dans des régions touristiques, le prix du foncier est souvent élevé et ne permet pas d’apporter des solutions de logement à la fois correctes et à un prix abordable.

L’hôtelier ne peut se permettre de « bloquer » des chambres en saison car cette dernière est déjà de + en + courte … Alors quelle solution ?

Je me suis souvent posé la question et viens juste de trouver une solution simple et efficace … Et si j’en parle aujourd’hui, ce n’est pas pour faire une pub « gratuite » et/ou partisane, mais pour à ma petite échelle, tenter d’informer des hôteliers finalement si peu assistés par les instances dites représentatives, qu’une solution existe à ce jour, et ce à moindre cout.

La société IFS, www.ifsmonaco.com, propose une solution simple, rapide et efficace ne nécessitant aucune demande de permis ni autorisation.

Il s’agit d’un habitat modulaire prêt à l’emploi, entièrement équipé (2 chambres, kitchenette, coin repas, salle de bains et WC séparés, TV, clim …), meublé, d’une surface d’environ 20 m2. Il suffit de poser ce module sur une surface plane, de le raccorder à l’eau et l’électricité et une évacuation d’eaux usées, le tout en moins d’une demi journée de montage … C’est un module prêt à l’emploi, prêt à vivre.

Pour le cout, me direz vous, plusieurs formules ;

  • 398 € H.T / mois pendant 5 ans, puis l’hôtelier en conserve la propriété
  • possibilité sur cette base de répartir les mensualités sur les mois forts et/ou d’ouvertures

Alors, ni actionnaire ni intéressé dans cette société, j’espère avoir apporté un bout de réponse pour les questions de certains d’entre vous.

Avec tout mon dévouement habituel pour accompagner nos hôteliers indépendants, trop souvent les laissés pour compte d’un système …

 

 

 

Pascal Bataillé

www.adonisdeveloppement.com

 

sept 17 2014

Grèves et tourisme … conséquences…

Quel sujet épineux ce fameux droit de grève …

A l’époque où différents avancées sociales ont été établies, il était simplement humainement logique de protéger les ouvriers, employés. En effet,  les conditions de travail (repos, congés…) n’étaient alors généralement pas décentes.

Avec les différentes avancée, il a été instauré les congés payés en 1936 et le droit de grève reconnu par la constitution en 1946. Mais quelles étaient alors les conditions de vie ?

Comment peut on aujourd’hui parler d’acquis sociaux, sachant qu’en 2014 les conditions de vie, y compris pour les – favorisées, restent décentes.

Le droit de grève a perdu son idée d’origine consistant à manifester pour évoquer de réels abus, conditions de vie et travail souvent déplorables voir indignes. Mais où en sommes nous aujourd’hui ? Quelques syndicats, que je juge responsable de la situation économique et sociale bloquent tout. Le droit de grève est devenu leur arme absolue … celle qui paralyse un pays, des entreprises, mais pour qui ? pourquoi ?

Quelques soient les idéologies politiques de chacun, sachant que mon blog est apolitique, il parait vital de faire des réformes réelles … je ne parle pas de réformettes politiques pour satisfaire quelques courants et s’assurer quelques voix…

Pour protéger le petit carré « vert » de quelques favorisés (pilotes, personnel naviguant, enseignant, fonctionnaires …) la France se retrouve paralysée, pieds et poings liés à cause de quelques irresponsables ne comprenant pas la difficulté des autres …

Ils prétextent alors le service public, mais à ce jour, ne pense t on pas que c’est le public qui est au service des fonctionnaires et assimilés.

Le Français travaille dur, économise un an pour partir 1 ou 2 semaines en vacances et se retrouve tous les ans bloqué soit à l’aéroport soit à la gare, mais où est donc le service public.

Connaissez vous le salaire d’un pilote ? le nombre d’heures réelles travaillées (sans décompter le pilotage automatique quasi systématique)

Connaissez vous le salaire d’un prof ? le nombre d’heures hebdomadaires effectives et surtout le nombre de jours de congés dans l’année ? Ne comptez surtout pas si vous souhaitez rester calme et serein…. Paradoxalement, le niveau scolaire ne cesse de baisser, à l’inverse des salaires et conditions des enseignants.

Bon nombre de TPE, PME vivant du tourisme, tels les tour-opérateurs, les agences réceptives, les hôtels, restaurants, …et leurs sous traitant se battent pour préparer la saison et recrutent, forment des jeunes pour être opérationnels …. Et la, « Patatrac », grève …

Notre pays est-il si riche pour se permettre ce luxe de continuer à tolérer ces grèves excessives et pas toujours justifiées. La dernière grève, cette semaine, est lancée pour éviter le développement de la filiale « LOW Cost » d’Air France. C’est sur qu’on peut se poser la question de pourquoi développer des filiales, de l’emploi, des services permettant de se battre à hauteur du marché actuel … mais non, des syndicats veulent préserver leurs éventuels avantages et n’acceptent pas de se remettre en question …

Alors cette grève, toujours bonne pour le tourisme … Chaque jour coûte une fortune à notre pays qui doit se battre pour s’en sortir mais aussi des emplois.

Dans les années 90, la grève des transports si dure à l’époque a engendré la fermeture de bon nombres de TPE – PME, mis de nombreuses personnes et familles au chômage, dans la précarité, et pourquoi ?

Alors, même si le droit de grève est inscrit dans notre constitution, sa remise en question non pas sur le fond mais certainement sur la forme me parait nécessaire, si nous ne voulons pas continuer à nous appauvrir au quotidien, ce qui est déjà le cas.

Le tourisme, une des première ressource de notre pays, n’a toujours pas de ministère et de formation adaptée dès le niveau Bac, ce qui existait à l’époque, mais continue de souffrir de ces grèves abusives …

Alors, Messieurs les élus, il est temps de valoriser les branches porteuses et d’en écouter les voix afin de pouvoir continuer à créer de l’emploi, de la richesse, et d’aider à préserver notre si beau patrimoine, héritage de nos ancêtres.

 

 

Pascal Bataillé

 

sept 8 2014

Les Résidences de Tourisme … un mal nécessaire ? une escroquerie immobilière ?

De 1993 à 2010, je n’avais professionnellement par le biais de mes sociétés que structuré des hôtels généralement de petite et moyenne taille pour leur permettre d’avoir une solution commerciale efficace, en totale transparence. Oui, tous ces petits hôtels de charme, familiaux étaient les « laissés pour compte » du système, et ont besoin de consolider leur activité et chiffre d’affaires pour continuer de vivre

En 2010, lorsque j’ai été approché par des promoteurs qui « décriaient » des gestionnaires défaillant, j’ai vu dans cette activité une possibilité de développement, en partant du principe que j’allais appliquer les méthodes de commercialisation et gestion hôtelière aux résidences de tourisme, Adonis Hôtels & Résidences. L’idée et le concept étaient séduisant, et sur le papier cela paraissait facile… Pourquoi me demanderez-vous ?

Le produit en lui-même, surtout en ville, est génial … en effet, les plus petites chambres sont généralement des studios d’une vingtaine de m2 avec un coin kitchenette, contre des chambres en hôtellerie 3* en moyenne de 12-13 m2. On y compte aussi bon nombre de T2 voir T3, ce qui permet d’accueillir dans de bonnes conditions des familles avec enfants, ce qui n’est pas toujours évident dans les hôtels de petite taille peu adaptés à ce segment. Par ailleurs, compte tenu du nombre d’appartements dans une résidence, on peut pratiquer des prix inférieurs aux hôtels.

Alors l’argument était tout trouvé ; 40 à 50 % de surface en +, pour 30 % de prix en – !!!

Comment cela fonctionne t-il ?

Un promoteur monte une opération et va chercher un réseau pour le commercialiser. Ce dernier perçoit des commissions allant de 10 à12 % voir parfois 15. Ce qui est d’ailleurs triste,, c’est que ce sont souvent des CGP (Conseillers en gestion de Patrimoine), qui sous couverts de conseils, vous vendent là où ils perçoivent la meilleure condition. Avez vous déjà été démarché ? SI vous habitez dans le nord, on vous propose un produit dans le sud et vice versa. ?’alllez pas voir un produit qui vous engage par crédit sur 15 ans … Bref, no comment. Par contre, je demande pardon pour ce texte aux vrais CGP, qui étudient vraiment votre cas, et vous propose de vrais solutions. Pour les autres, il existe un arrêté de la cours de cassation de novembre 2013, mettant en cause leur responsabilité en cas de baisse de loyers (voir article dans : Adonis Développement, rubrique actualités)

Ensuite, il cherche un exploitant à qui il est censé verser une subvention pour faire face aux premiers loyers et lui financer son BFR …

Ces réseaux de vente,même si certains (heureusement) sont sérieux et honnêtes, vendent ces appartements comme des placements financiers avec un loyer « garanti par bail » autrement dit rien, et n’explique pas toujours pour ne pas dire jamais les charges et contraintes.

La commercialisation prenant du temps, le promoteur cherche à améliorer ses marges … que lui reste t il ? Soit renégocier la subvention du gestionnaire soit/et baisser la qualité des matériaux choisis.

Là, le problème commence. La société exploitant se voit livrer un produit avec dans le meilleur des cas des malfaçons, puis des non façons et dans le pire : les deux. Les investisseurs pensant avoir acheté un produit financier réalisent peu de temps après qu’ils sont « scotchés » avec un produit qu’il sera difficile de revendre au prix acheté. Et pour cause ! Bien mal honnête celui qui garantit de façon sérieuse et concrète la revente à termes, surtout au prix de départ. Cela fait cher, très cher le peu d’avantage fiscal pour ces produits en LMNP.

Les procédures commencent, personne ne sait à qui se fier.

Il est dommage de voir qu’un produit initialement si bien pensé et conçu ai connu et connaisse encore de telles dérives, car il correspond bien à l’attente de la clientèle avec sa superficie, ses services.

Je regrette que les offices de tourisme, sous la pression des clubs hôteliers, ne les intègrent pas toujours au même titre que les hôtels dans leurs centrales de réservations ; le client qui séjourne plusieurs nuits y trouverait surement plus son compte que dans l’appartement d’un particulier, généralement loué au « black » sans aucune commission de sécurité ni recette pour la collectivité.

Alors, à vous de juger si la résidence de tourisme qui naturellement contribue à la promotion touristique de notre si beau pays ainsi qu’à la création de nombreux emplois directs et indirects est un bien, sous quelle condition, où si c’est un vecteur pour certains promoteurs peu scrupuleux de faire de belles marges.

Dans l’attente de votre avis sur la question ….

 

Pascal Bataillé

 

 

 

sept 2 2014

Les mutuelles obligatoires … le saviez vous ?

Comme je l’avais déjà écrit dans un précédent article, nous les hôteliers avons la chance d’être très bien représentés et défendus par nos instances syndicales. Sous couvert de quelques « Gueuletons » dans de beaux luxueux établissements, toutes les mesures ont été prises pour nous aider à nous délester de notre trésorerie trop conséquente (je plaisante bien-sur) ;

  • TVA passée de 5,5 à 10 %
  • Mise aux normes de sécurité de + en+ couteuses mais surtout excessives
  • Mise aux normes d’accessibilité très couteuse et souvent impossible à réaliser, et surtout inamortissable …
  • Mutuelle obligatoire pour les salariés
  • ….

Mais c’est là que le bas blesse. En effet, on nous a fait cotiser de façon obligatoire auprès de certains caisses alors que les directives Européennes prônent la libre concurrence.

Alors mes confrères, je vous informe par cet article que vous avez la possibilité de faire comme moi avec mon partenaire assureur Covedia (société de courtage en assurances) la possibilité de souscrire la mutuelle  pour vos collaborateurs

Vous vous apercevrez évidemment qu’à couverture égale et/ou supérieure le prix ne sera pas supérieur, au contraire. Mais surtout, vous restez maître de votre établissement et pouvez faire les partenariats de votre choix, en fonction de vos intérêts.

Alors encore une fois, merci à ceux qui nous ont bien informé de ce sujet et ses possibilités, et je me tiens à votre disposition pour vous expliquer comment nous avons chez Adonis Hôtels, géré ce dossier avec nos partenaires. Ainsi, le volume augmentant avec ces derniers, nous pouvons renégocier certains polices d’assurances et continuer à gérer nos entreprises.

 

Pascal Bataillé

sept 1 2014

Le partenariat … récompensé, reconnu

Ca y est ! C’est l’heure de la rentrée et de faire à la fois le bilan de la saison mais aussi comme après chaque nouvel an la période des résolutions. Mais ces dernières sont-elles toujours un voeux ou mise en pratique ?

Alors, j’ai réfléchi … (pour une fois ça arrive :) ) ! Nous, les hôteliers recevons souvent des voeux, des idées, des points marketing et je ne sais encore quel idée issue du marketing … mais concrètement ! Pas grand chose ou si peu !

J’ai donc décidé pour cette rentrée qui risque d’être économiquement et socialement délicate  de récompenser la fidélité afin qu’ils perçoivent non seulement mon estime profonde mais aussi du concret leur permettant soit d’augmenter leurs recettes soit dans le pire des cas diminuer leurs charges …

Comment ?

Tout simplement, pour tous les adhérents à Groupe Hôtelier Bataillé, je leur propose de leur offrir, donc sans contrepartie, la réalisation d’un nouveau site internet, bien conçu pour le référencement, ainsi que l’hébergement, le nom de domaine et l’assistance, pour toute la durée de leur présence dans mon groupement dont le produit a bien évolué pour cette rentrée.

Ce site devant servir à générer plus de réservations en direct, ne coutera pas un centime pour tant pour son évolution et sa maintenance que pour son hébergement.

Alors oui, j’essaye d’apporter une petite embellie, qui même si elle ne change rien sur la situation économique, témoigne d’une volonté de faire plaisir et assister de façon concrète l’hôtelier au quotidien ….

J’oubliais, nous offrons aussi durant toute la période, la gestion des PPC, google ads et autre solutions de référencement. L’heure est à faire des économies, et montrer que les partenaires sont présents en période délicate.

Pascal Bataillé
Groupe Hôtelier Bataillé

août 29 2014

Stop au Blabla … un peu d’efficacité

Lorsqu’on est hôtelier indépendant, et de surcroît dans une petite ville de Province, nous avons souvent le sentiment d’être loin de l’information et des centres de décision.
Aussi, conscients que nous ne pouvons rester isolé, nous cherchons des solutions pour nous assister, commercialiser, pour ne pas dire « La Solution ».
Bien-sur, nous ne croyons pas ou plus au Père Noel, ni au miracle …

Alors, nous recevons régulièrement des commerciaux de chaîne hôtelières « volontaires », souvent venant de Paris et ne connaissant pas notre secteur, avec leur beau costume et cravate (y compris en été) et surtout leurs beaux dossiers en papier glacé avec évidemment toute une série de graphiques, camemberts …

Bref, ils nous font découvrir notre marché :), alors que souvent, ils découvrent notre secteur :)

Après m’être investi dans un projet initié par les Chambres e Commerce pour la mise en place d’un moteur de résa et d’une plateforme fédératrice en PACA, projet abandonné par nos institutions, j’ai cherché des solutions pour mes hôtels.

J’ai même tenté l’aventure d’une chaîne volontaire déployée de façon nationale. Je payais alors environ 250 € / mois, ce qui n’était pas le problème, mais recevais pour le même montant de business malgré toutes les promesses pour obtenir mon adhésion. Ils étaient très soucieux de savoir si j’avais apposé leur plaque à la porte d’entrée et de savoir si sur mon site je mentionnais bien leur nom. Mais au fait, c’était bien moi qui payais pour que l’on fasse ma pub, et non l’inverse.

Alors, sans que les mots ci dessous soient pris pour de la pub, (un peu quand même :) ), j’ai décidé de faire un concept où le centre de l’opération est et demeure l’hôtelier et non la structure fédératrice. l’hôtelier partenaire doit sentir que l’on « mouille notre maillot » pour lui, et que les sommes qu’ils payent ne soient pas des dépenses mais un investissement permettant la valorisation de son fond de commerce.

C’est pourquoi, j’ai initié dans mon projet, Adonis Hôtels, un concept global basé sur la transparence du partenariat et sur une formule « all inclusive », sans prise de commission par ma structure. Ainsi, sur une collaboration saine et sans surprise, avec une garantie de chiffres, il est plus facile d’être efficace car les discussions ne s’orientent que sur le développement de l’hôtel, et donc en confiance.

Mais comment faire ?

Nous prenons le dossier à la base :

  • réalisations de photos de qualité et en quantité (les clients regardent en 1er les images)
  • réalisation d’un site internet bien pensé pour avoir un taux de conversion conséquent
  • installation et paramétrage d’un moteur de réservations avec la possibilité de créer de nombreuses offres (early booking, last minute, escapade, …package à thèmes, séjours …)
  • création sur le moteur et connexion avec des sociétés pour les tarifs « corpos »
  • liens depuis des portails et mise en place de campagne en PPC
  • Gestion des Google Ads
  • Mise en ligne sur les 4 GDS majeurs et contrats avec les principaux réseaux d’agence (Carlson, …)
  • Inscription pour les hôtels dans des villes sur une plate forme « corporate » connectée à plus de 1 000 sociétés pour participer à leurs appels d’offres
  • Inscription sur des portails dédiés aux séminaires
  • Commercialisation auprès des TO, AV, Sociétés
  • Inscription sur Channel Manager
  • Venue régulière de commerciaux (nous ne vendons que les produits que nous connaissons (nous sommes contre ces chaines qui ont 3-4 commerciaux pour + de 250 hôtels qu’ils ne connaissent pas)
  • Newsletter
  • Bannières sur portails
  • Inscription sur logiciel mesurant la satisfaction après séjour sur place
  • Audit Fournisseur annuel (permettant de réaliser de vraies économies)
  • Inscription Centrale d’achat sans obligation pour l’hôtelier
  • Audit Qualité annuel suivi d’une réunion constructive pour trouver des points d’amélioration
  • Assistance à la négociation fournisseurs
  • Assistance à la mise en place politique tarifaire, Yield Management

Le tout est inclus dans une adhésion dont le prix est inférieur ou égal à nos concurrents, chez qui quasiment rien n’est inclus et qui, naturellement, prennent des commissions sur les réservations  et/ou autres services (Inter Hôtel …)

Or ma devise : toutes les réservations et les règlements se font directement auprès des hôtels, c’est cela pour moi la transparence, la vraie !

Bref, j’ai monté le produit que j’espérais me voir proposé …

Je me tiens à votre disposition, pour discuter … merci de vos commentaires

 

Pascal Bataillé

www.adonis-hotels.com

 

août 28 2014

Professions règlementées …Permis d’Exploitation

Bon nombre de professions sont réglementées, et pour ouvrir une entreprise il faut un diplome, une licence …

Les hôtels et restaurants ont régulièrement des contrôles en matière d’hygiène, sécurité. D’ailleurs, bien qu’exploitant des hôtels en propre depuis 1997, il faut suivre l’évolution des législations en la matière pour éviter de subir du chantage administratif à la fermeture … vous savez le même pratiqué par les pays communistes et/ou les dictatures … Là où on ne peut pas répondre grand chose … Pire encore, l’interprétation des textes étant souvent personnelle, il devient encore + difficile d’appréhender ces commissions de sécurité.

Bref ! :)

Par contre, n’importe qui, sans expérience ni connaissance peut ouvrir un hôtel et un restaurant. Il suffit d’un peu de moyens et d’un crédit bancaire et vous pouvez vous lancer dans l’hôtellerie même si vous ne connaissiez pas l’existence de ces commissions si les règles en matière d’hygiène et de sécurité. Rassurant non ? Finalement il est souvent préférezable pour la santé qu’un restaurateur fasse du surgelé, il y a moins de risques …

Alors, il y a quelques années, il a été crée le permis d’exploitation … en réalité une simple fumisterie où en 2 jours vous « achetez » un certificat vous permettant d’exploiter votre établissement lorsque vous avez une licence autorisant le débit d’alcool. Lorsqu’un coiffeur passe 2 à 3 ans pour avoir son BP, un Pharmacien BAC +5 ou 6, un agent de Voyages BAC + 2 + expérience, vous, vous devenez hôtelier et/ou restaurateur en 2-3jours :)

Fantastique ! Cela montre la haute image de notre profession pourtant si complexe, complète et permettant de générer de l’emploi, de la richesse économique et sociale…

Cela revient à dire qu’un chef de cuisine exploitant des restaurants depuis de nombreuses années ou un propriétaire d’hôtels depuis plus de X années doit passer son permis au même titre que le novice découvrant la profession.

EN analysant les chiffres, j’ai finalement compris, pour une fois :), que c’était simplement le moyen pour des organismes tels que l’UMIH de financer leurs frais de fonctionnent tant la manne financière est conséquentes.

Voici les prix relevés ce jour de plusieurs sociétés et ou organismes proposant des formations en vue d’obtenir (acheter)ce permis d’exploitation :

Le Moins Cher en Formation      499 €

Asforest Paris                                   684 €

UMIH Formation                            705 €

CPIH Formation                              700 €

 

Finalement, une fois encore, des mesure ne servant qu’à financer des organismes au lieu de valoriser le professionnalisme de personnes impliquées et passionnées par leur métier finalement sans la moindre reconnaissance. Pire encore, ce permis ne permet pas la moindre progression en matière d’hygiène et sécurité pour le consommateur …

On observe aisément qu’une société privée est bien moins chère à formation égale, que les institutions censées défendre nos intérêts.

 

 

Pascal Bataillé

 

 

 

 

 

 

août 27 2014

De belles initiatives … qui fonctionnent

Il s’est crée il y a un peu plus de 2 ans ou presque 3, l’association des commerçants « Just Sanary », présidée par Yohann Coyet, mon ami et locataire gérant du restaurant « Un Coin de » au Grand Hôtel des Bains à Sanary.

En un délai record, elle a réussi à fédérer plus de 225 commerçants sur les 330 que comptent la commune.

Un vrai record !

De tels résultats ne sont pas le fruit du hasard, ni de la chance, bien au contraire. Dirigée par Yohann, elle a su composer un bureau uni et soudé, qui réfléchit, travaille (bénévolement), échange et accepte de mettre les égos personnels au placard au profit de l’intérêt collectif. Bref, une vraie dynamique !

Cette association, à l’inverse de ce qui se fait habituellement, à savoir une braderie annuelle et un repas du bureau, a organisé de nombreuses manifestations tout au long de l’année ;

  • Braderies
  • Animations dans les rues
  • Fêtes durant Nôel

Mais surtout un évènement devenu un festival international : Le festival du Rosé « Just Rosé ». Pendant quelques jours, toute la ville est en fête, tout de rose vêtue, et de nombreux producteurs locaux viennent présenter, faire connaître et déguster :) leurs produits, le fruit de leur travail et investissement sans faille. Une certaine façon de faire perpétrer les traditions, la richesse du patrimoine et la diversité de sa culture.

Je me souviens que pour le 1er festival, j’avais observé durant cette fête la non ouverture de l’office du tourisme. Encore une fois, je regrette que ces institutions dont la mission est censée être le service public, n’était justement pas ouvert au public … Notre seule crainte voir sujet de boutade, était qu’alors un des responsables de l’office consomme une grand partie du stock de rosé entreposé à proximité de ces bureaux…

Alors oui, je pense que la France compte de nombreuses forces vives, prêtes à s’investir par amour de son pays, sa ville et/ou région et que les solutions existent. Encore faudra t-il savoir faire cohabiter le public (qui n’a pas toujours compris sa vraie mission de service public) et le privé qui a du toujours s’organiser et être inventif pour pouvoir développer ses idées, projets, envies y compris ou surtout avec peu de moyen.

Une si belle France entre les mains d’entrepreneurs qui savent gérer une activité et surtout valoriser leurs équipes, ne peut que s’en sortir et ne pas dépendre de politiques d’austérité visant à appauvrir ou mettre en péril la possibilité de chacun de s’épanouir.

 

Pascal Bataillé

 

 

 

août 26 2014

Les syndicats hôteliers … LES QUOI ?

Pour ceux qui ont lu mon 1er article relatif à mon parcours, j’avais oublié de mentionner un élément fort.

Le faillitère du 1 er ‘hôtel que j’avais repris n’était autre que le Vice président du syndicat de l’hôtellerie… :) Vous savez, un de ces donneurs de leçon qui est censé défendre vos intérêts et vous représenter … Mais là commençait ma réelle surprise moi qui arpentait sans cesse les routes d’Europe pour trouver des clients.

Durant 6 mois je devais me rendre 1 à 2 fois / semaine chez l’administrateur pour suivre le dossier puisque j’avais repris l’hôtel sous forme de plan de continuation. En fait, son adresse était devenu un lieu de rencontre mondain pour l’hôtellerie. J’y ai fait connaissance des présidents de 2 syndicats hôteliers de l’époque (1997) et plusieurs Vice Présidents.

Ces dernières années, les hôteliers ont subi de nombreuses lois qui les ont mis à mal. D’ailleurs, un banquier m’expliquait qu’il rencontrait depuis quelques années de + en + de bilans négatifs dans l’hôtellerie.

En conclusion, où en sommes nous ?

Les hôtels doivent faire face à :

  • des normes de sécurité démesurées pour leurs établissements
  • des normes d’accessibilité souvent impossibles à réaliser (pour aucun chiffre en face)
  • parfois du chantage à la fermeture par nos institutions
  • une TVA passée de 5.5 à 10 %
  • des mutuelles obligatoires pour tous les salariés
  • Bref une vraie rentabilité

En contrepartie, pour s’être endetté, sous réserve d’obtenir un financement de ces travaux pharaoniques par des banques préférant miser sur la Grèce ou les Subprimes, l’hôtel a vu son taux d’occupation stagné dans le meilleur des cas, son prix moyen baisser et les commissions des agences en ligne « exploser »

Alors à quoi servent nos syndicats ?

Excusez moi, il faut mettre à leur actif la remise sur la Sacem … mais au fait, qui soulève le sujet de la Sacem. Pourquoi payer une taxe Sacem + Spré pour les chambres qui sont des lieux privatifs ? …

Depuis plus de 25 ans dans le tourisme et l’hôtellerie branche qui me passionne, je n’ai toujours pas compris leur utilité si ce n’est d’alimenter certains canards et organiser quelques « gueuletons ». La volonté de pouvoir et de briller de certains priment sur l’intérêt des hôteliers. Demandez leur s’ils ont déjà créer des commissions sur la commercialisation, le remplissage … vous savez ce qui permet de faire tourner nos hôtels, créer des emplois, former nos jeunes et de tout simplement survivre.

Peut être un jour, une prise de conscience générale et un peu de logique et bon sens reprendront le dessus.

 

 

Pascal Bataillé

août 25 2014

Les Offices de Tourisme, CDT…

Durant un agréable week-end, je me suis promené sur le charmant petit port Provençal de Sanary, et suis  passé devant l’office de Tourisme.

Cela m’a replongé quelques années en arrière, lorsque je me suis installé dans cette jolie petite ville où je souhaitais ou pensais pouvoir participer de façon bénévole dans la promotion de notre station.

Après avoir pendant plus de 20 ans participé aux principaux salons de Tourisme et évènements, en Europe et Amérique du Sud, de la profession, il me paraissait logique de souhaiter apporter ma petite pierre à l’édifice, sans chercher à retirer un avantage personnel.

J’allais à des réunions du CDT  et de plusieurs instances, mais j’étais alors très naïf. Je croyais par exemple à l’annonce de l’arrivée de la Low Cost sur Toulon à une synergie pour faire venir tous les week-ends des avions « plein » de touristes Anglais. En fait, j’ai assisté à des rivalités et querelles diverses pour savoir qui allait traiter le dossier et donc pouvoir se mettre en valeur. Les différents représentants des instances étaient davantage motivés par la défense de leur petit territoire au lieu de fédérer les acteurs locaux et de mettre une vraie synergie en place. Je me souviens d’une réunion ou vers 16 H je pensais que nous allions enfin commencer le travail, mais on m’annonçait que nous avions bien travaillé. Là, je réalisais la différence entre le secteur public qui doit justifier ce qu’il est censé faire, et le privé qui cherche à rentabiliser son temps pour boucler ses budgets, basés sur ces propres deniers ! Deux mondes opposés se côtoyaient.

Plus drôle, les offices de tourisme … à quoi ça sert ? En 25 ans de carrière, je n’ai pas encore reçu de mise en relation avec des TO ou autres professionnels, que ce soit par les CDT ou les OT. Une fois de temps en temps, je reçois une demande en saison pour une chambre venant de l’office du tourisme qui d’ailleurs ne voit pas l’intérêt d’accéder en temps réel aux disponibilités des hôtels …

Nous avions tenté avec certains hôteliers de ma commune de créer un club hôtelier pour faire un portail ou chacun aurait pu mettre ses prix, dispos. Ainsi l’office de tourisme aurait été doté d’un outil, évidemment financé par les privés, pour pouvoir répondre en temps réel à la demande, aussi faible soit elle… Mais non, l’élue au tourisme de l’époque, que j’avais surnommée Mamy Gateau, enseignante à la retraite, n’en comprenait pas l’utilité, et pour cause ! Par contre, elle était contente de voir le parking plein (les jours de marché)…

A Six Fours, je suis le seul hôtel de Bord de Mer, Hôtel Bel Azur, et espère toujours avoir un jour des retombées avec des contacts pro. L’espoir faisant vivre, je serai peut être centenaire …

Alors, je pense que pour un pays vivant essentiellement du tourisme, il faudrait de façon paradoxale ;

  • détacher le tourisme des politiques et éviter que les présidents d’OT, CDT ou CRT soient des élus ou leurs amis  surtout lorsque leur parcours ne serait pas en adéquation avec le tourisme. Cela éviterait la suspicion d’emplois fictifs puisque l’on a pas le droit de financer les partis politiques.
  • sensibiliser nos politiques à la principale ressource de notre pays en ayant un vrai ministère

Ainsi, nous pourrions grâce à de vrais formation, continuer à développer cette activité qui a des retombées directes et indirectes, mais qui permet de générer de la richesse, de l’emploi et de maintenir et préserver notre si beau patrimoine.

Peut être un jour la taxe de séjour servira au tourisme et non à financer de façon indirecte …